Le lait sera disponible sans aucune rupture de stock, mais on n’achètera que la quantité dont on a besoin. Soit, consommer avec modération.
Il suffit que l’on soulève les problèmes du secteur du lait, connus depuis belle lurette, pour que l’affolement commence à gagner les consommateurs. Il est rare de ne pas voir, ces derniers jours, des clients sortir des grandes surfaces avec des quantités de lait surpassant largement une consommation normale.
Pourtant, le lait est partout, et cet affolement, générateur de pénurie, n’a aucune raison d’être. Du reste, le consommateur, de par son comportement, et certains responsables du secteur, par leurs déclarations alarmistes, préparent une éventuelle augmentation des prix. C’est, en fait, le cercle vertueux qui marque de manière cyclique certains secteurs, comme le lait, les dattes, l’huile d’olive, les agrumes, etc.
Consommer avec modération
Certes, à partir du mois de septembre, on s’achemine vers la période de basse lactation. La production laitière en Tunisie varie, en effet, en fonction des saisons. Faible en automne et en hiver, soit du mois de septembre à février. C’est la période de basse lactation. La période de haute lactation se situe durant le reste de l’année, au cours de laquelle responsables et producteurs prennent leurs précautions et stockent pour assurer la régulation du marché. Et pour que le consommateur puisse trouver du lait sans aucun problème, durant toute la période de baisse. Il n’y a jamais eu de pénurie, sauf si des complications sont provoquées pour des considérations inavouables.
A l’effet d’éviter d’aller au-devant de ces tourments qui tracassent plus d’un, il serait peut-être plus sage de revenir vers l’achat limité. Le lait sera disponible sans aucune rupture de stock, mais on n’achètera que la quantité dont on a besoin. Soit, consommer avec modération. C’est le seul moyen d’éviter le sur-stockage et de provoquer par voie de conséquence la pénurie.